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Une des grandes différences entre le privé et le social en habitation

Soumis par Rédaction le
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La FLHLMQ a été invité à prendre la parole lors des Journées de l’habitation communautaire et sociale organisée par l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ), le 13 mai dernier. Notre coordonnatrice, Patricia Viannay, est intervenue pour alimenter la réflexion sur la place des locataires dans la gestion du logement social.

Avec les nombreux regroupements qui ont eu lieu dans le réseau des offices d’habitation, de 538 à 108 OH entre 2017 et 2025, la pression est maintenant sur les coops et les OBNL qui sentent les appels pressants de la ministre Duranceau en faveur d’un changement d’échelle pour être capable de relever les défis de la crise du logement. Un comité s’est même formé pour travailler sur les regroupements de coops et d’OBNL.

Comme le regroupement des offices est souvent cité en exemple pour justifier cette « optimisation des ressources », la FLHLMQ a donc rappelé l’importance d’associer les locataires dès le début du processus aux réflexions sur les moyens de maintenir les services de proximité et d’harmoniser les politiques et les règlements. En effet, comme le montre un récent sondage sur la satisfaction des locataires, réalisé pour le compte de la SHQ en 2024, certains petits offices continuent d’être plus appréciés en raison de la proximité gestionnaire-locataire. Il est donc essentiel d’associer les locataires aux décisions concernant l’organisation des services pour ne pas perdre ce lien.

Comme plusieurs gros OBNL et grosses coopératives sont en train de voir le jour et qu’ils cherchent les façons de garder le contact avec leurs locataires, l’exemple des comités consultatifs des résidants a retenu leur attention. Les locataires de HLM qui sont engagés dans leurs CCR peuvent donc être fiers des instances qu’ils et elles ont développées et qui inspirent maintenant d’autres types de tenure.