À l’occasion de la Journée mondiale des locataires, l’Union internationale des locataires (IUT), dont la FLHLMQ est membre, alerte sur la crise du logement urbain qui menace la cohésion sociale et la stabilité démocratique.
Dans une résolution cosignée par Marie Linder, présidente de l’IUT, et Eddie Jacquemart, président de la CNL, l’organisation appelle les gouvernements à sortir de l’inaction : investissement massif dans le logement social et abordable, régulation des loyers pour contenir la flambée des prix, protection juridique des locataires, et utilisation des terrains publics pour répondre aux besoins collectifs plutôt qu’aux logiques spéculatives.
L’IUT dénonce la dérive consistant à désigner des boucs émissaires, notamment les migrants et les minorités, au lieu de s’attaquer aux causes structurelles de la crise : austérité budgétaire, financiarisation de l’immobilier et sous-investissement chronique dans le logement social.
« Le logement est un droit humain, pas une marchandise », rappellent les signataires, en appelant à fixer des objectifs nationaux pour que les loyers ne dépassent pas 25 % du revenu disponible et à imposer des quotas de logements sociaux dans le développement urbain.